- Les notables n’ont jamais tortpar Yves Robert Récemment, le quotidien ArcInfo publiait un article informant les lecteurs de la démission de la directrice artistique de la Capitale culturelle.
Le papier était émaillé par quelques citations des protagonistes de cette péripétie. 
- Le Monde engloutipar Bernadette Richard Si les lecteurs s’intéressaient à la vie des auteurs, ils découvriraient parfois la face funeste de leur vie quotidienne, les drames qui ont conduit à leurs démarches littéraires et sans doute le puits infernal de leur inconscient. Ainsi, le Britannique J.G. Ballard, qui a laissé une marque indélébile dans le monde de la science-fiction et influencé la musique post-punk, tels Joy Division ou Gary Numan. 
- Capitale culturelle, une danseuse sur un tableau de Degas ?par Yves Robert Dès l’annonce de cet audacieux projet, il m’est apparu que quelque chose vrillait faux derrière le décor et sa publicité, l’engouement politique et les séances participatives promises aux petites mains de la culture.
Le temps passant, les événements se sont enchaînés, laissant paraître les indices d’une falsification, un piège dont seules la lucidité ou la folie permettent de s’extraire. 
- Dialogues en publicpar Bernadette Richard S’il existait une rubrique « destin exceptionnel promis à l’enfer », sûr que Pier Paolo Pasolini occuperait une place de choix sur le podium. Maîtrisant plusieurs disciplines, principalement culturelles – écriture, poésie, peinture, journalisme, enseignement, traduction, dramaturgie, arts visuels, il fut aussi acteur, scénariste et réalisateur.  
- Croire aux fauvespar Bernadette Richard Nastassja Martin est anthropologue, spécialiste des populations arctiques. Le 25 août 2015, au Kamtchaka, alors qu’elle est partie marcher en solitaire dans les montagnes où plus aucune flore ne pousse, elle se retrouve nez à museau avec un ours. La rencontre improbable de ces deux super prédateurs ne peut s’inscrire que dans le sang, car ni l’un ni l’autre, trop surpris, ne songe à fuir. Les griffes de l’ours lacèrent une jambe, tandis que sa gueule broie la moitié du visage de la femme. À l’aide de son piolet, elle blesse la bête qui prend la fuite. Les secours viendront, des heures plus tard. Transportée par hélicoptère vers un hôpital qui vit encore à l’heure de l’ère soviétique, elle affronte la souffrance, les questions sans réponse, les opérations, l’impatience de retrouver la liberté, elle qui est attachée à un lit d’hôpital d’une chambre évoquant le goulag. Elle ne doit pas bouger, ainsi en a décidé une équipe médicale, ravie de soigner cette étrangère miraculée.  
- À pied d’œuvrepar Bernadette Richard Si un auteur lit ces quelques lignes, il ne sera pas surpris – mais peut-être rassuré – d’apprendre qu’il n’est pas le seul à gagner 0,0005 centime de l’heure pour son job d’homme ou de femme de lettres, oh combien chronovore et contraignant.